Les Slams de Vincent Caplan !
Une autre partie artistique et musicale de moi même... !
J'ai voulu m'essayer aux slams, développer encore plus mon écriture sur des sujets divers, qui toujours me sensibilisent, et avec l'aide des musiques d'autres compositeurs.... n'ayant pas la technique musicale suffisante pour créer des musiques instrumentales !
Je ferai appel, peut être un jour, si mes finances me le permettent.... à des compositeurs professionnels, afin de trouver la musique la plus adaptée à mes textes... seul l'avenir me le dira ! :-)
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JE VOUS SOUHAITE DE BONNES ECOUTES !
N'hésitez pas à me laisser vos commentaires, merci.
LES COULEURS DE LA MATURITE
Dans le jardin des âges, où le temps s’étire
Deux cœurs s’éveillent, sans jamais fléchir
Ils ont vu le monde, vécu tant d’histoires
Mais l’amour renait, éclatant comme un soir...
Soixante ans de vie, d’aventures, de chemins
Deux âmes qui se croisent, se prennent la main
Elle, avec ses rires et ses cheveux d’argent
Lui avec ses rêves et son cœur d’enfant...
Ils partagent des souvenirs, des échos du passé
Mais leur présent est doux, un tableau animé
Des promenades au clair de lune aux ballades en foret
Leurs regards se trouvent, dans une tendre clarté...
Ils n’ont plus peur du temps, des jours qui filent
Ils savourent chaque baiser, chaque mot fragile
Leurs âmes dansent, au rythme de leurs ans
Ensemble ils écrivent une romance d’antan...
Ainsi vont leurs jours, ainsi va leur vie
Deux cœurs entrelacés dans une douce harmonie
L’amour n’a pas d’âge, il est toujours présent
Et à soixante ans, il brille encore plus grand...
Alors...
Quand l’amour fleurit au crépuscule de la vie
Les cœurs battent plus forts, chaque instant est infini
Dans les rides et les sourires la passion refleurit
Alors...
A soixante ans, on aime encore comme à vingt ans
Comme à l’infini...
Les couleurs de la maturité
Des couleurs pour l’éternité...
Les couleurs de la maturité
Des couleurs qu’on ne peut effacer...
Des couleurs qu’on ne peut effacer...
Auteur et Narration : Vincent Caplan - 15.06.2024
Musique : Epic Inspiration 2018 / Epic Motivational
AshamaluevMusic (Aleksandr Shamaluev)
Tous droits réservés
INTIME VOILE
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Sur une onde bleutée où court la blanche rosée
Accrochés à un fil nos cœurs se mêlent et se tissent
Les aiguilles filent, et le temps tourne et s’agrippe
Aux couleurs émergeantes de nos corps amants s’éveillant...
Le soleil dans mon ventre caresse tes mains
J’inonde de ma voix les courbes de tes seins
Et sur ce drap satin où chantent nos étreintes
Nos corps s’imprègnent d’une intense fièvre...
Les larmes de nos peaux se perdent dans nos creux
Et les doux bruissements de nos râles indécents
S’évadent et se parent d’un amour exaltant
Dans la nuit qui chavire, nous berce et nous enivre...
S'agite alors la mer, et dans ses écumes blanches
Se marient les douces saveurs du cuir de nos jambes en pleurs
Et la calèche s’emballe par ses chevaux en transe
Jusqu’à l’extase finale qui explose dans nos âmes...
Et vint le silence fiévreux après cet orage heureux
Le souffle court de nos sourires dans ce nuage de plaisir
Inondés de nos averses qui s’écoulent dans nos rêves
Nos coeurs en tresse d’étoiles scintillant dans notre histoire...
Notre voilage intime se referme au creux de nos rires
Apaisés par cette joute nous reprenons notre route
Et dans la brume naissante nos bouches encore brûlantes
S’enlacent dans un au-revoir, qui clôt l’intime de notre voile...
Qui clôt l’intime de notre voile...
De notre voile... notre voile... notre intime... intime... voile...
Et sur cette route... sans nous...
Seuls... face à nos souvenirs d’amour
Nous revoyons flotter notre intime voile
Le goût de nos peaux encore sur nos lèvres
Qu’elle se gonfle, qu’elle se gonfle, notre intime voile, sous les étoiles
Et nous dépose, à nouveau, sur ce sable... de nos corps en fièvre...
De nos corps en fièvre... en fièvre...
Auteur : Vincent Caplan (17/11/2023)
Texte narré sur une Musique de : Igor Krutoy – 2004 « You are in my september »
Tous droits réservés
L’INSTANT CREATEUR
Dans l’intime du crépuscule, l’artiste est plongé
Ses pensées en ébullition, son cœur allégé
Le monde autour s’efface, seul son esprit éclaire
Les mots, les notes, les couleurs, tout devient lumière...
Devant la page blanche, ou la toile immaculée
Le temps semble suspendu, ses sens éveillés
L'inspiration murmure, douce comme une brise
Elle glisse, elle se pose, et soudain il s’exprime...
Ses doigts dansent, fébriles, sur le clavier d’ébène
Ou tiennent la plume, avec un amour souverain
Chaque trait, chaque note, chaque mot a son poids
L’œuvre naît doucement, sous un subtil émoi...
La concentration pure, une bulle intemporelle
Les idées s’enchaînent, dans une danse éternelle
Les heures filent, mais le temps est captif
Le cœur bat à l’unisson d’un rythme intuitif...
L’artiste devient démiurge, il façonne ses rêves
Chaque détail est précis, chaque instant il s’enfièvre
Le doute parfois s’immisce, mais la passion est reine
Elle chasse l’hésitation, elle balaye la gêne...
Les premiers rayons du jour percent l’horizon
Mais l’artiste est toujours plongé dans sa création
L’œuvre se dessine, vivante dans ses veines
Elle respire, elle vibre, au rythme de ses mains...
Les étoiles s’estompent, le jour s’annonce
Mais l’artiste poursuit, son âme est en transe
Chaque coup de pinceau, chaque note, chaque vers
Sont les battements de son cœur, une douce prière...
Le monde peut bien tourner, dans un chaos sans fin
L’artiste est en paix, dans son cosmos divin
La magie de l’instant, l’extase de la création
Sont les fruits de son labeur, sa plus grande passion...
Enfin l’œuvre est là, fruit d’une nuit d’extase
Elle brille de mille feux, comme une douce phrase
L’artiste la contemple, avec une fierté douce
Il a touché l’infini, dans ce moment où tout s’efface...
Avec un souffle apaisé, il contemple son don
Une humble fierté, une pure émotion
Il sait que dans cet instant, de silence et de feu
Il a touché du doigt un fragment de son vœu...
Auteur et narrateur : Vincent Caplan – 01.07.2024
Musique : Rondo Veneziano
Album « Magishe Momente »- « Orion » - 2005
Tous droits réservés
CREPUSCULE OUBLIÉ
Sous le voile des ans, la vieillesse s'avance
Avec son cortège de peines et de silences
Les jours se fanent, le corps se lasse
Les souvenirs se meurent, les rêves s’effacent...
Solitude amère, compagne des vieux jours
Quand l'ombre envahit les vestiges d'amour
Les amis sont partis, laissant des cœurs meurtris
Et la mémoire flanche, laissant l'âme en sursis...
Sans revenu, l'angoisse tisse sa toile
Les maigres pensions sont comme des étoiles
Insaisissables, elles ne suffisent pas
À remplir l'assiette, à réchauffer les pas...
La maladie s'invite, traîtresse implacable
Elle ronge les corps, elle les rend vulnérables
Les docteurs se font rares, les soins inaccessibles
Les vieux sont oubliés, leurs maux sont indicibles...
L'hiver de la vie glace les cœurs solitaires
Dans des chambres humides où règnent les prières
Des yeux cherchent en vain un regard bienveillant
Mais les murs sont muets, leurs échos déchirants...
Où sont les sourires, où sont les mains tendues ?
La société détourne ses yeux éperdus
Les anciens sont des ombres qu'on refuse de voir
Leur sagesse oubliée, leurs histoires sans espoir...
Le temps est un tyran, il efface les traits
Il creuse des sillons sur des visages défaits
Les rides sont des marques de combats livrés seuls
Des batailles silencieuses sous un ciel gris et veule...
Les rires d'autrefois résonnent dans l'oubli
Les fêtes et les chants sont de lointains sursis
Les enfants ne viennent plus, trop pris par leurs vies
Et les anciens pleurent en silence leurs envies...
La main qui tremble cherche une main secourable
Mais trouve souvent des portes inébranlables
Les liens se rompent, les cœurs se désaccordent
Et l'amour se perd dans un monde qui déborde...
Pourtant, dans cette nuit, des lueurs subsistent
Des âmes charitables, des cœurs altruistes
Ils apportent un peu de chaleur et d'espoir
À ceux qui survivent dans un morne couloir...
Ce slam est un cri pour briser l’indifférence
Pour rappeler le monde à plus de bienveillance
Les anciens ont besoin de nous, de notre amour
Pour éclairer leurs vies, pour alléger leurs jours...
N'oublions jamais ceux qui ont tracé nos routes
Respectons leurs âges, dissipons leurs doutes
Que leur vieillesse soit douce, entourée de lumière
Qu'ils ne finissent pas seuls, noyés dans la misère...
Auteur et Narrateur : Vincent Caplan – 04.07.2024
Musique : Album « A New Sparkle Above The Moonlight waves »
Chester Tan – 2014
« Moonlight Waves »
Tous droits réservés
L’EVIDENCE SUBLIME
Dans les méandres du temps, où se perdent les âmes
Deux êtres s'avancent, portés par une flamme
Un regard, un éclat, l'univers tout entier
Les rapproche doucement, les invite à s'aimer...
Les chemins se croisent, se mêlent et se répondent
Les destins se tissent, les cœurs se confondent
Ils avancent à pas lents, comme en un doux ballet
Leurs cœurs battant en chœur, prêts à se révéler...
Sans un mot, sans un bruit, leurs âmes s'accordent
Un silence éloquent, un langage sans cordes
Leurs yeux parlent tout bas, dévoilent l'invisible
Une évidence pure, une force invincible...
Dans ce regard partagé, tout semble si clair
Leurs envies se rejoignent, telles des étoiles de mer
Un instant suspendu, où le monde s'efface
Ils n'ont plus besoin de mots, juste d'être en place...
Leur complicité naît, au détour d’un instant
Comme un souffle léger, comme un élan vivant
Deux cœurs en harmonie, un écho résonnant
Ils se découvrent enfin, leur désir éclatant...
Chaque jour, chaque nuit, ils sont faits pour se voir
Leur amour, une étoile, brille dans le soir
Leurs âmes se trouvent, se lient, se complètent
L’évidence est là, comme un doux poème en fête...
Sans jamais se lasser, sans jamais se mentir
Ils avancent ensemble, écrivant leur avenir
La magie de leur rencontre, l’évidence sublime
Deux êtres destinés, un amour légitime...
Sans jamais se lasser, sans jamais se mentir
Ils avancent ensemble, écrivant leur avenir
La magie de leur rencontre, l’évidence sublime
Deux êtres enlacés, un amour infime...
Auteur et Narration : Vincent Caplan
23.06.2024
Musique : « Cloud Symphony » 2013 – Shook
Tous droits réservés
SA SOLITUDE
Dans l’ombre des jours elle marche solitaire
Son âme vagabonde, son cœur à découvert
La nuit, les étoiles lui chuchotent des secrets
Des rêves éphémères, des murmures discrets..
La solitude, compagne fidèle et cruelle
Elle danse avec elle une salsa sans partenaire
Les rues désertes, les échos du silence
Lui rappellent sans cesse cette absence...
Mais au fond de son être brûle un désir
De rencontrer celui qui fera jaillir
La lumière dans ses nuits les plus profondes
Qui éteindra ses peurs, qui dissipera ses ombres...
Elle cherche ce regard qui la comprendra
Cette âme miroir, cette étoile dans ses bras
Ses différences, elle les embrassera
Comme des trésors, des richesses cachées...
Car c’est dans l’altérité que naît la beauté
Dans l’acceptation, dans l’humanité
Chaque cicatrice, chaque imperfection
Raconte une histoire, une leçon...
Les différences sont des mélodies diverses
Des couleurs uniques, des versets inverses
Elle veut être aimée telle qu’elle est
Sans masque, ni artifice
S’accepter tout entier, sans préjudice...
Un jour viendra où leurs chemins se croiseront
Leurs âmes solitaires enfin se trouveront
Alors, main dans la main, ils marcheront
Des cœurs unis, en parfaite fusion...
La solitude s’évanouira dans la lumière
Leurs désirs s’embraseront, brûlants et sincères
Et dans cette union ils célébreront
La beauté des différences, la vraie connexion...
Ainsi dans cette quête elle garde espoir
De rencontrer celui qui éclairera ses soirs
La solitude elle l’apprivoisera, pour lui elle sera là
A associer leurs différences, à s’aimer pleinement...
Auteur et Narration : Vincent Caplan – 24.06.2024
Musique : « Horizon » - Francesco Siano – 2021
Piano : Vincent Caplan
Tous droits réservés
CHRONIQUE D’UNE AGONIE
Dans l'ombre des couloirs, le silence s'étend
La maladie murmure, et l'espoir se pend
Les jours se font des chaînes, et les nuits des prisons
Les heures s'égrainent, lentes, sous le poids des saisons...
Chaque souffle est compté, chaque battement précieux
Dans cette chambre close où les murs sont trop vieux
La douleur est maîtresse, le corps se fait désert
Mais dans l’ombre blafarde, une flamme persévère...
Le temps est une énigme, une lente agonie
Chaque seconde attendue, chaque minute subie
Les visages aimés défilent en souvenirs
Comme des lueurs vives qui s’éteignent à venir...
La patience est une arme, et le courage un cri
Dans ce monde invisible où l’angoisse s’écrit
Les rêves se dessinent en des horizons clairs
Cherchant dans le néant une fin plus solaire...
L’issue, incertaine, danse en spectre flou
Entre les griffes du sort, et le destin jaloux
Le cœur, en bataille, refuse de s’éteindre
Il brûle d’espérance, il refuse de se plaindre...
Pourtant l’entourage, de peine incomprise
Scrute l'ombre étrange de cet être affaibli
Les regards se détournent, les mots se font silence
Face à cette souffrance, naît une distance...
Les proches restent muets, face à cette épreuve
Leur cœur est en chaos, leur esprit souvent pleure
Parler de la douleur, c'est raviver la flamme
Et l'on garde en dedans ce cri qui nous réclame...
Le conjoint ou la conjointe, épuisés par le poids
Des jours sans fin, des nuits sans autre choix
Voit sa force faiblir, son amour se ternir
L'usure du malheur, qui vient tout assombrir...
La maladie, cruelle, divise les amants
Elle tisse des toiles de doutes et de tourments
Les promesses d'autrefois, sous le joug des souffrances
Se fragilisent, vacillent, dans la désespérance...
Le corps ploie, se brise, sous le poids des tourments
Mais l’esprit reste fier, et défie les amants
Que sont la mort et l’ombre, dans leur ballet cruel
Espérant une aurore, un miracle éternel...
Quand enfin vient la fin, ou le renouveau tendre
Quand les chaînes se brisent, laissant l’âme se rendre
Que ce soit dans la paix, ou dans une lumière
Que la vie soit vaincue, ou qu'elle trouve la mer...
Ainsi dans ce combat, entre ombre et clarté
Chaque souffle est un cri, un hymne à la beauté
De l'attente d'un terme, ou d'une issue heureuse
La maladie ploie, mais l'âme... l’âme reste radieuse...
Ainsi, la mort se change en un espoir certain
Un passage sacré, vers un futur serein
Car au-delà des ombres, luit une vérité :
La vie... la vie, même après, n'est qu'une continuité...
Auteur et Narrateur : Vincent Caplan – 28.06.2024
Musique : Adagio for Strings (Arr. for Cello and Orchestra) – Samuel Barber
Interprété par Hauser -2020
London Symphony Orchestra
Tous droits réservés
ETOILES JUMELLES
Quand la nuit se dévoile et que l’aube murmure
Dans les brumes du soir, s’éveille une aventure
Le destin nous enlace en son doux tourbillon
Et nos âmes se fondent dans un même frisson...
Ton regard m’a touché, éclat de l’univers
Un éclat de lumière dans l’ombre de l’hiver
Nos cœurs se sont trouvés, perdus dans l’infini
Comme deux astres errants qui s’unissent dans la nuit...
Tes lèvres ont effleuré mes rêves inavoués
Et mes doigts ont cherché tes secrets égarés
Dans l’étreinte des heures, nos souffles en cadence
Chantaient les mots d’amour dans une douce transe...
Chaque instant, chaque geste, un serment éternel
Nos corps en harmonie, fusion émotionnelle
Le temps suspend son vol, complice de nos jours
Et l’espace s’efface devant notre amour...
Folie douce et ardente, passion sans égale
Tu es ma destinée, ma douce idéale
Dans le chaos des vies, tu es mon phare, ma flamme
L’incendie bienheureux qui embrase mon âme...
Tes rires cristallins résonnent en mon être
Comme une symphonie où nos cœurs se rencontrent
Et dans le silence, nos regards en secret
Racontent des histoires que seuls nous connaissons...
La douceur de tes mains sur ma peau frémissante
Grave en moi les promesses d’une ère renaissante
Nos âmes en fusion, étoiles en collision
Explorent des cieux neufs, horizons de passion...
Dans l’éternel présent de nos vies enlacées
Chaque seconde est une éternité dorée
Nous défiant du temps, de la raison fragile
Nous vivons ce grand rêve, cette folie subtile...
Et lorsque vient la nuit, complice de nos ébats
Les étoiles jalousent la flamme de nos bras
Les rêves se mêlent à nos désirs secrets
Dans un ballet de fièvre, où nos cœurs sont si près...
Que ce poème soit le reflet de notre histoire
Un chant d’amour fou, une ode à la victoire
Car nous avons trouvé, au-delà des saisons
Un amour infini, notre unique horizon...
Auteur et Narrateur : Vincent Caplan – 07.2024
Musique : « Les Chemins de l’Amour » - 2000
Jacky Terrasson
Tous droits réservés
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