top of page
20240613_151824(1) (2).jpg
Musician

Les Slams de Vincent Caplan !

Une autre partie artistique et musicale de moi même... !

J'ai voulu m'essayer aux slams, développer encore plus mon écriture sur des sujets divers, qui toujours me sensibilisent, et avec l'aide des musiques d'autres compositeurs.... n'ayant pas la technique musicale suffisante pour créer des musiques instrumentales !

Je ferai appel, peut être un jour, si mes finances me le permettent.... à des compositeurs  professionnels, afin de trouver la musique la plus adaptée à mes textes... seul l'avenir me le dira ! :-) 

​

JE VOUS SOUHAITE DE BONNES ECOUTES !

N'hésitez pas à me laisser vos commentaires, merci.

  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Instagram

LES COULEURS DE LA MATURITE

 

Dans le jardin des âges, où le temps s’étire

Deux cœurs s’éveillent, sans jamais fléchir

Ils ont vu le monde, vécu tant d’histoires

Mais l’amour renait, éclatant comme un soir...

 

Soixante ans de vie, d’aventures, de chemins

Deux âmes qui se croisent, se prennent la main

Elle, avec ses rires et ses cheveux d’argent

Lui avec ses rêves  et son cœur d’enfant...

 

Ils partagent des souvenirs, des échos du passé

Mais leur présent est doux, un tableau animé

Des promenades au clair de lune aux ballades en foret

Leurs regards se trouvent, dans une tendre clarté...

 

Ils n’ont plus peur du temps, des jours qui filent

Ils savourent chaque baiser, chaque mot fragile

Leurs âmes dansent, au rythme de leurs ans

Ensemble ils écrivent une romance d’antan...

 

Ainsi vont leurs jours, ainsi va leur vie

Deux cœurs entrelacés dans une douce harmonie

L’amour n’a pas d’âge, il est toujours présent

Et à soixante ans, il brille encore plus grand...

 

Alors...

Quand l’amour fleurit au crépuscule de la vie

Les cœurs battent plus forts, chaque instant est infini

Dans les rides et les sourires la passion refleurit

Alors...

A soixante ans, on aime encore comme à vingt ans

Comme à l’infini...

 

Les couleurs de la maturité

Des couleurs pour l’éternité...

Les couleurs de la maturité

Des couleurs qu’on ne peut effacer...

Des couleurs qu’on ne peut effacer...

 

Auteur et Narration : Vincent Caplan - 15.06.2024

Musique : Epic Inspiration 2018 / Epic Motivational

AshamaluevMusic (Aleksandr Shamaluev)

Tous droits réservés

INTIME VOILE

​

Sur une onde bleutée où court la blanche rosée

Accrochés à un fil nos cœurs se mêlent et se tissent

Les aiguilles filent, et le temps tourne et s’agrippe

Aux couleurs émergeantes de nos corps amants s’éveillant...

 

Le soleil dans mon ventre caresse tes mains

J’inonde de ma voix les courbes de tes seins

Et sur ce drap satin où chantent nos étreintes

Nos corps s’imprègnent  d’une intense fièvre...

 

Les larmes de nos peaux se perdent dans nos creux

Et les doux bruissements de nos râles indécents

S’évadent et se parent d’un amour exaltant

Dans la nuit qui chavire, nous berce et nous enivre...

 

S'agite alors la mer, et dans ses écumes blanches

Se marient les douces saveurs du cuir de nos jambes en pleurs

Et la calèche s’emballe par ses chevaux en transe

Jusqu’à l’extase finale qui explose dans nos âmes...

 

Et vint le silence fiévreux après cet orage heureux

Le souffle court de nos sourires dans ce nuage de plaisir

Inondés de nos averses qui s’écoulent dans nos rêves

Nos coeurs en tresse d’étoiles scintillant dans notre histoire...

 

Notre voilage intime se referme au creux de nos rires

Apaisés par cette joute nous reprenons notre route

Et dans la brume naissante nos bouches encore brûlantes

S’enlacent dans un au-revoir, qui clôt l’intime de notre voile...

Qui clôt l’intime de notre voile...

De notre voile... notre voile... notre intime... intime... voile...

 

Et sur cette route... sans nous...

Seuls... face à nos souvenirs d’amour

Nous revoyons flotter notre intime voile

Le goût de nos peaux encore sur nos lèvres

Qu’elle se gonfle, qu’elle se gonfle, notre intime voile, sous les étoiles

Et nous dépose, à nouveau, sur ce sable... de nos corps en fièvre...

De nos corps en fièvre... en fièvre...

 

 

Auteur : Vincent Caplan (17/11/2023)

Texte narré sur une Musique de : Igor Krutoy – 2004 « You are in my september »

Tous droits réservés 

L’INSTANT CREATEUR

 

Dans l’intime du crépuscule, l’artiste est plongé
Ses pensées en ébullition, son cœur allégé
Le monde autour s’efface, seul son esprit éclaire
Les mots, les notes, les couleurs, tout devient lumière...

Devant la page blanche, ou la toile immaculée
Le temps semble suspendu, ses sens éveillés
L'inspiration murmure, douce comme une brise
Elle glisse, elle se pose, et soudain il s’exprime...

 

Ses doigts dansent, fébriles, sur le clavier d’ébène
Ou tiennent la plume, avec un amour souverain
Chaque trait, chaque note, chaque mot a son poids
L’œuvre naît doucement, sous un subtil émoi...

La concentration pure, une bulle intemporelle
Les idées s’enchaînent, dans une danse éternelle
Les heures filent, mais le temps est captif
Le cœur bat à l’unisson d’un rythme intuitif...

 

L’artiste devient démiurge, il façonne ses rêves
Chaque détail est précis, chaque instant il s’enfièvre
Le doute parfois s’immisce, mais la passion est reine
Elle chasse l’hésitation, elle balaye la gêne...

Les premiers rayons du jour percent l’horizon
Mais l’artiste est toujours plongé dans sa création
L’œuvre se dessine, vivante dans ses veines
Elle respire, elle vibre, au rythme de ses mains...

 

Les étoiles s’estompent, le jour s’annonce
Mais l’artiste poursuit, son âme est en transe
Chaque coup de pinceau, chaque note, chaque vers
Sont les battements de son cœur, une douce prière...

Le monde peut bien tourner, dans un chaos sans fin
L’artiste est en paix, dans son cosmos divin

 La magie de l’instant, l’extase de la création
Sont les fruits de son labeur, sa plus grande passion...

 

Enfin l’œuvre est là, fruit d’une nuit d’extase
Elle brille de mille feux, comme une douce phrase
L’artiste la contemple, avec une fierté douce
Il a touché l’infini, dans ce moment où tout s’efface...

Avec un souffle apaisé, il contemple son don
Une humble fierté, une pure émotion
Il sait que dans cet instant, de silence et de feu
Il a touché du doigt un fragment de son vœu...

 

Auteur et narrateur : Vincent Caplan – 01.07.2024

Musique : Rondo Veneziano

Album « Magishe Momente »- « Orion » - 2005

Tous droits réservés

CREPUSCULE OUBLIÉ

 

 Sous le voile des ans, la vieillesse s'avance

Avec son cortège de peines et de silences

Les jours se fanent, le corps se lasse

Les souvenirs se meurent, les rêves s’effacent...

Solitude amère, compagne des vieux jours

Quand l'ombre envahit les vestiges d'amour

Les amis sont partis, laissant des cœurs meurtris

Et la mémoire flanche, laissant l'âme en sursis...

 

Sans revenu, l'angoisse tisse sa toile

Les maigres pensions sont comme des étoiles

Insaisissables, elles ne suffisent pas

À remplir l'assiette, à réchauffer les pas...

La maladie s'invite, traîtresse implacable

Elle ronge les corps, elle les rend vulnérables

Les docteurs se font rares, les soins inaccessibles

Les vieux sont oubliés, leurs maux sont indicibles...

 

L'hiver de la vie glace les cœurs solitaires

Dans des chambres humides où règnent les prières

Des yeux cherchent en vain un regard bienveillant

Mais les murs sont muets, leurs échos déchirants...

Où sont les sourires, où sont les mains tendues ?

La société détourne ses yeux éperdus

Les anciens sont des ombres qu'on refuse de voir

Leur sagesse oubliée, leurs histoires sans espoir...

 

Le temps est un tyran, il efface les traits

Il creuse des sillons sur des visages défaits

Les rides sont des marques de combats livrés seuls

Des batailles silencieuses sous un ciel gris et veule...

Les rires d'autrefois résonnent dans l'oubli

Les fêtes et les chants sont de lointains sursis

 Les enfants ne viennent plus, trop pris par leurs vies

Et les anciens pleurent en silence leurs envies...

 

La main qui tremble cherche une main secourable

Mais trouve souvent des portes inébranlables

Les liens se rompent, les cœurs se désaccordent

Et l'amour se perd dans un monde qui déborde...

Pourtant, dans cette nuit, des lueurs subsistent

Des âmes charitables, des cœurs altruistes

Ils apportent un peu de chaleur et d'espoir

À ceux qui survivent dans un morne couloir...

 

Ce slam est un cri pour briser l’indifférence

Pour rappeler le monde à plus de bienveillance

Les anciens ont besoin de nous, de notre amour

Pour éclairer leurs vies, pour alléger leurs jours...

N'oublions jamais ceux qui ont tracé nos routes

Respectons leurs âges, dissipons leurs doutes

Que leur vieillesse soit douce, entourée de lumière

Qu'ils ne finissent pas seuls, noyés dans la misère...

 

 

Auteur et Narrateur : Vincent Caplan – 04.07.2024

Musique : Album « A New Sparkle Above The Moonlight waves »

Chester Tan – 2014

« Moonlight Waves »

Tous droits réservés

L’EVIDENCE SUBLIME

 

 Dans les méandres du temps, où se perdent les âmes

Deux êtres s'avancent, portés par une flamme

Un regard, un éclat, l'univers tout entier

Les rapproche doucement, les invite à s'aimer...

 

Les chemins se croisent, se mêlent et se répondent

Les destins se tissent, les cœurs se confondent

Ils avancent à pas lents, comme en un doux ballet

Leurs cœurs battant en chœur, prêts à se révéler...

 

Sans un mot, sans un bruit, leurs âmes s'accordent

Un silence éloquent, un langage sans cordes

Leurs yeux parlent tout bas, dévoilent l'invisible

Une évidence pure, une force invincible...

 

Dans ce regard partagé, tout semble si clair

Leurs envies se rejoignent, telles des étoiles de mer

Un instant suspendu, où le monde s'efface

Ils n'ont plus besoin de mots, juste d'être en place...

 

Leur complicité naît, au détour d’un instant

Comme un souffle léger, comme un élan vivant

Deux cœurs en harmonie, un écho résonnant

Ils se découvrent enfin, leur désir éclatant...

 

Chaque jour, chaque nuit, ils sont faits pour se voir

Leur amour, une étoile, brille dans le soir

Leurs âmes se trouvent, se lient, se complètent

L’évidence est là, comme un doux poème en fête...

 

Sans jamais se lasser, sans jamais se mentir

Ils avancent ensemble, écrivant leur avenir

La magie de leur rencontre, l’évidence sublime

Deux êtres destinés, un amour légitime...

 

Sans jamais se lasser, sans jamais se mentir

Ils avancent ensemble, écrivant leur avenir

La magie de leur rencontre, l’évidence sublime

Deux êtres enlacés, un amour infime...

 

Auteur et Narration : Vincent Caplan

23.06.2024

Musique : « Cloud Symphony » 2013 – Shook

Tous droits réservés

SA SOLITUDE

 

Dans l’ombre des jours elle marche solitaire

Son âme vagabonde, son cœur à découvert

La nuit, les étoiles lui chuchotent des secrets

Des rêves éphémères, des murmures discrets..

La solitude, compagne fidèle et cruelle

Elle danse avec elle une salsa sans partenaire

Les rues désertes, les échos du silence

Lui rappellent sans cesse cette absence...

 

Mais au fond de son être brûle un désir

De rencontrer celui qui fera jaillir

La lumière dans ses nuits les plus profondes

Qui éteindra ses peurs, qui dissipera ses ombres...

Elle cherche ce regard qui la comprendra

Cette âme miroir, cette étoile dans ses bras

Ses différences, elle les embrassera

Comme des trésors, des richesses cachées...

 

Car c’est dans l’altérité que naît la beauté

Dans l’acceptation, dans l’humanité

Chaque cicatrice, chaque imperfection

Raconte une histoire, une leçon...

Les différences sont des mélodies diverses

Des couleurs uniques, des versets inverses

Elle veut être aimée telle qu’elle est

Sans masque, ni artifice

S’accepter tout entier, sans préjudice...

 

Un jour viendra où leurs chemins se croiseront

Leurs âmes solitaires enfin se trouveront

Alors, main dans la main, ils marcheront

Des cœurs unis, en parfaite fusion...

La solitude s’évanouira dans la lumière

Leurs désirs s’embraseront, brûlants et sincères

Et dans cette union ils célébreront

La beauté des différences, la vraie connexion...

 

Ainsi dans cette quête elle garde espoir

De rencontrer celui qui éclairera ses soirs

La solitude elle l’apprivoisera, pour lui elle sera là

A associer leurs différences, à s’aimer pleinement...

 

 

Auteur et Narration : Vincent Caplan – 24.06.2024

Musique : « Horizon » - Francesco Siano – 2021

Piano : Vincent Caplan

Tous droits réservés

CHRONIQUE D’UNE AGONIE

 

Dans l'ombre des couloirs, le silence s'étend

La maladie murmure, et l'espoir se pend

Les jours se font des chaînes, et les nuits des prisons

Les heures s'égrainent, lentes, sous le poids des saisons...

Chaque souffle est compté, chaque battement précieux

Dans cette chambre close où les murs sont trop vieux

La douleur est maîtresse, le corps se fait désert

Mais dans l’ombre blafarde, une flamme persévère...

 

Le temps est une énigme, une lente agonie

Chaque seconde attendue, chaque minute subie

Les visages aimés défilent en souvenirs

Comme des lueurs vives qui s’éteignent à venir...

La patience est une arme, et le courage un cri

Dans ce monde invisible où l’angoisse s’écrit

Les rêves se dessinent en des horizons clairs

Cherchant dans le néant une fin plus solaire...

 

L’issue, incertaine, danse en spectre flou

Entre les griffes du sort, et le destin jaloux

Le cœur, en bataille, refuse de s’éteindre

Il brûle d’espérance, il refuse de se plaindre...

Pourtant l’entourage, de peine incomprise

Scrute l'ombre étrange de cet être affaibli

Les regards se détournent, les mots se font silence

Face à cette souffrance, naît une distance...

 

Les proches restent muets, face à cette épreuve

Leur cœur est en chaos, leur esprit souvent pleure

Parler de la douleur, c'est raviver la flamme

Et l'on garde en dedans ce cri qui nous réclame...

Le conjoint ou la conjointe, épuisés par le poids

Des jours sans fin, des nuits sans autre choix

Voit sa force faiblir, son amour se ternir

L'usure du malheur, qui vient tout assombrir...

 

La maladie, cruelle, divise les amants

Elle tisse des toiles de doutes et de tourments

Les promesses d'autrefois, sous le joug des souffrances

Se fragilisent, vacillent, dans la désespérance...

Le corps ploie, se brise, sous le poids des tourments

Mais l’esprit reste fier, et défie les amants

Que sont la mort et l’ombre, dans leur ballet cruel

Espérant une aurore, un miracle éternel...

 

Quand enfin vient la fin, ou le renouveau tendre

Quand les chaînes se brisent, laissant l’âme se rendre

Que ce soit dans la paix, ou dans une lumière

Que la vie soit vaincue, ou qu'elle trouve la mer...

Ainsi dans ce combat, entre ombre et clarté

Chaque souffle est un cri, un hymne à la beauté

De l'attente d'un terme, ou d'une issue heureuse

La maladie ploie, mais l'âme... l’âme reste radieuse...

Ainsi, la mort se change en un espoir certain
Un passage sacré, vers un futur serein
Car au-delà des ombres, luit une vérité :
La vie... la vie, même après, n'est qu'une continuité...

 

 

 Auteur et Narrateur : Vincent Caplan – 28.06.2024

Musique : Adagio for Strings (Arr. for Cello and Orchestra) – Samuel Barber

Interprété par Hauser -2020

London Symphony Orchestra

Tous droits réservés

ETOILES JUMELLES

 

Quand la nuit se dévoile et que l’aube murmure

Dans les brumes du soir, s’éveille une aventure

Le destin nous enlace en son doux tourbillon

Et nos âmes se fondent dans un même frisson...

 

Ton regard m’a touché, éclat de l’univers

Un éclat de lumière dans l’ombre de l’hiver

Nos cœurs se sont trouvés, perdus dans l’infini

Comme deux astres errants qui s’unissent dans la nuit...

 

Tes lèvres ont effleuré mes rêves inavoués

Et mes doigts ont cherché tes secrets égarés

Dans l’étreinte des heures, nos souffles en cadence

Chantaient les mots d’amour dans une douce transe...

 

Chaque instant, chaque geste, un serment éternel

Nos corps en harmonie, fusion émotionnelle

Le temps suspend son vol, complice de nos jours

Et l’espace s’efface devant notre amour...

 

Folie douce et ardente, passion sans égale

Tu es ma destinée, ma douce idéale

Dans le chaos des vies, tu es mon phare, ma flamme

L’incendie bienheureux qui embrase mon âme...

 

Tes rires cristallins résonnent en mon être

Comme une symphonie où nos cœurs se rencontrent

Et dans le silence, nos regards en secret

Racontent des histoires que seuls nous connaissons...

 

La douceur de tes mains sur ma peau frémissante

Grave en moi les promesses d’une ère renaissante

Nos âmes en fusion, étoiles en collision

Explorent des cieux neufs, horizons de passion...

 

Dans l’éternel présent de nos vies enlacées

Chaque seconde est une éternité dorée

Nous défiant du temps, de la raison fragile

Nous vivons ce grand rêve, cette folie subtile...

 

Et lorsque vient la nuit, complice de nos ébats

Les étoiles jalousent la flamme de nos bras

Les rêves se mêlent à nos désirs secrets

Dans un ballet de fièvre, où nos cœurs sont si près...

 

Que ce poème soit le reflet de notre histoire

Un chant d’amour fou, une ode à la victoire

Car nous avons trouvé, au-delà des saisons

Un amour infini, notre unique horizon...

 

 

Auteur et Narrateur : Vincent Caplan – 07.2024

Musique : « Les Chemins de l’Amour » - 2000

Jacky Terrasson

Tous droits réservés

Contact

Vous pouvez me laisser un message sur mon mail ou sur FB à ma page Vincent Caplan, merci !

​

bottom of page